mardi 19 août 2014

Définition de la concurrence

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Concurrence.htm


"Toupictionnaire" : le dictionnaire de politique


Concurrence




Définition de la concurrence


Etymologie : du latin "concurrere", courir avec.

La concurrence est une compétition, une rivalité entre des personnes, des entreprises, etc., qui ont le même objectif, qui recherchent le même avantage.

En matière d'économie, la concurrence est une forme d'organisation sociale des relations où domine un souci d'égalité des positions dans la relation économique entre celui qui offre (vendeur) et celui qui demande (acheteur).

La libre concurrence est un système économique où chacun dispose de la liberté d'exercer une activité, de produire et de vendre aux conditions qu'il souhaite et où l'Etat n'intervient que pour garantir le libre jeu des règles de l'économie (interdiction des abus de position dominante et des ententes).

La concurrence est parfaite si les offreurs de produits ou de services vendent au prix du marché, aucun d'entre eux ne disposant du pouvoir de fixer les prix ou d'influencer les décisions des autres acteurs. Le prix résulte alors de l'affrontement et la négociation de l'ensemble des acteurs.

Les conditions théoriques nécessaires à une concurrence parfaite sont :
  • L'atomicité : les acheteurs et les vendeurs sont suffisamment nombreux pour qu'une décision individuelle ne puisse conduire à une variation de l'offre ou de la demande.
  • L'homogénéité des produits : les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques ; un produit de meilleure qualité constitue donc un autre marché.
  • La transparence de l'information sur tous les agents et sur le bien échangé.
La concurrence est imparfaite si l'un des acteurs (monopole) ou un groupe d'acteurs (oligopole) a la possibilité de fixer un prix, une quantité ou une qualité. 

Les atteintes à la concurrence :
  • accords entre entreprises visant à limiter la concurrence qu'elles pourraient se faire entre elles ;
  • concentrations d'entreprises pouvant conduire à des positions dominantes ;
  • concurrence déloyale ou abus de concurrence (Ex : dumping).

dimanche 19 mai 2013

Les théories managériales en organisations


http://mehdichahi.blog.kazeo.com/index.php?idblogp=1023094

Depuis le 19é siècle, plusieurs auteurs en organisation ont révolutionné la pensée managériale et organisationnelle.
Parmi eux, ceux dont le fondement de la réflexion été basé sur une analyse de la structure d'organisation selon ses aspects managériaux.

Voici une sélection des contributions des principaux auteurs de l'école de la théorie managériale, à savoir : Henri Fayol, Fredderic Taylor, Peter Drucker, Dubreuil, ainsi que d'autres.


Henry Fayol :
H. Fayol énumère les fonctions auxquelles donnent lieu les entreprises, petites ou grandes, simples ou complexes, et il les classe en six groupes :
·         Les activités techniques;
·         Les activités commerciales;
·         Les activités financières;
·         Les activités de sécurité;
·         Les activités comptables;
·         Les activités administratives.
Ces activités seront accomplies efficacement, en respectant les principes fondamentaux suivants :
-          La division du travail,
-          L'autorité et la responsabilité (la sanction étant la marque de responsabilité),
-          La discipline,
-          L'unité de commandement (chaque individu ne doit avoir qu'un seul chef),
-          L'unité de direction (un seul programme),
-          La subordination de l'intérêt individuel à l'intérêt général,
-          La rémunération,
-          Le degré de décentralisation,
-          L'hiérarchie,
-          L'ordre, exigeant une connaissance des besoins et ressources de l'organisation,
-          L'équité,
-          La stabilité du personnel,
-          L'initiative, managériale et opérationnelle,
-          Et l'union du personnel.

Frederic Wislow Taylor :

Economie managériale: théorie et applications

http://books.google.co.ma/books?id=2B2Gp3XvOvsC&source=gbs_navlinks_s&redir_esc=y
Edwin Mansfield


Cet ouvrage analyse en profondeur le lien existant entre la théorie économique traditionnelle et les sciences de la décision. Il montre comment les dirigeants des organisations marchandes et non-marchandes mettent en place et affinent leurs choix de politiques, en illustrant le propos de nombreuses applications concrètes issues de l'industrie, du commerce ou des services publics, et d'exemples devenus aujourd'hui des cas d'école. Après avoir expliqué clairement les concepts théoriques fondamentaux, le manuel dévoile comment on utilise sur le terrain l'analyse microéconomique et les outils d'aide à la décision que sont véritablement l'économétrie, l'optimisation, la programmation linéaire ou encore la théorie des jeux. Très didactique, l'ouvrage aborde le champ d'analyse de l'économie managériale, la prévision de la demande, la production et les coûts, les structures du marché (comportements stratégiques et politiques de prix), l'analyse du risque et de l'investissement, les relations État-entreprise (réglementation, environnement) et l'entreprise face à la mondialisation. Chaque chapitre comporte un résumé des concepts, des encadrés avec cas pratiques, des exercices avec éléments de corrigé, ainsi qu'une bibliographie. Le livre s'adresse aux étudiants des 1er et 2e cycles des universités, des écoles de commerce et des instituts de gestion.

lundi 13 mai 2013

Economie mondiale: retour sur 2012 et perspectives 2013

http://www.huffingtonpost.fr/jean-maxime/previsions-economie-mondiale-2013_b_2306156.html

ÉCONOMIE - Affirmation du rôle de la BCE face à la poursuite de la crise européenne, émancipation énergétique et stabilisation immobilière aux Etats-Unis, ralentissement structurel du monde émergent...
L'année 2012 aura été agitée sur le plan macro-économique.
Rapide retour en arrière sur les tendances marquantes de l'année et ébauches de perspectives pour 2013, qui verra symboliquement la part des pays "en développement" dépasser celle des pays développés dans le PIB mondial!
2012-12-15-CroissanceDveloppsEmerging.jpg

Europe: la BCE a sauvé les meubles, mais sans croissance point de salut?

Économie : l'année 2013 démarre très mal en France

http://www.lepoint.fr/economie/economie-l-annee-2013-demarre-tres-mal-en-france-24-01-2013-1619749_28.php


Présentée par le gouvernement comme l'année d'un "nouveau départ pour l'économie française", 2013 commence en fait sous les pires auspices : l'activité replonge, ravivant les craintes d'un retour de la récession alors même que la zone euro donne, elle, des signes d'embellie. "Nous sommes engagés dans un combat pour que 2013 soit un nouveau départ pour l'économie française", a affirmé mercredi Pierre Moscovici. Le ministre de l'Économie et des Finances en a profité pour confirmer sa prévision de croissance de 0,8 % pour cette année, même s'il laisse de plus en plus clairement entendre qu'elle pourrait être révisée à la baisse lorsque la France présentera sa stratégie budgétaire à Bruxelles, au début du printemps.
D'autres n'ont pas attendu. Les économistes tablent en moyenne sur une croissance de 0,1 % à peine en 2013, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) vient d'abaisser sa propre prévision pour la France, de 0,4 % à 0,3 %. Surtout, alors que le gouvernement espérait que le plus dur était derrière lui, le spectre de la récession plane à nouveau sur ce début d'année. L'indice PMI, un indicateur avancé de la conjoncture jugé fiable par les analystes, signale en janvier la plus forte contraction de l'activité du secteur privé français depuis mars 2009.

"Inquiétant pour la suite"

L'économie mondiale en 2013: entre espoir et incertitude

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/l-%C3%A9conomie-mondiale-en-2013--entre-espoir-et-incertitude-111409027.html

Si l'année 2012 a rassuré le petit monde la finance, l'année 2013 sera-t-elle dans son prolongement ou marquera-t-elle au contraire une remontée des risques ?

Comment va évoluer la situation économique en 2013 ? Il suffit de regarder un peu en arrière pour comprendre à quel point la prévision financière est un art difficile. Il y a un an, le très sérieux institut britannique CEBR (Centre for economics and business research), notamment connu pour son classement annuel des plus grandes puissances économiques mondiales, prédisait ainsi que 2012 marquerait le début de la dissolution de l'euro, avec la sortie d'un premier pays, avec une forte baisse de l'inflation. C'était compter sans Mario Draghi, nouveau président de la Banque centrale européenne, et son plan de communication sur l'euro "irréversible" reçu 5 sur 5 par les marchés. L'année 2012 s'est achevée, l'euro a toujours cours légal dans 17 pays et l'inflation ne s'est pas vraiment effondrée. A l'heure où chacun "mouline" ses prévisions pour l'année à venir, la circonspection est donc de mise.

L'optimisme prudent des financiers

samedi 20 avril 2013

États-Unis : la menace du déclin

http://www.alternatives-economiques.fr/etats-unis--la-menace-du-declin_fr_art_1097_54770.html

Chômage, surendettement des ménages, déficits publics… Cette fois, les limites du modèle américain sont probablement atteintes.
La crise actuelle a été déclenchée par les excès de la dérégulation financière outre-Atlantique combinés aux fantastiques déséquilibres accumulés au sein de l'économie américaine.
Marquera-t-elle la fin de la domination des Etats-Unis sur l'économie mondiale ?
Il est trop tôt pour le dire, mais cela semble probable bien que, face aux chocs subis depuis trente ans, l'économie américaine ait toujours su se relever plus rapidement que les économies européenne ou japonaise.
Il y a cependant des raisons de penser que, cette fois, les limites ultimes du modèle américain ont bien été atteintes.

http://www.alternatives-economiques.fr/etats-unis--la-menace-du-declin_fr_art_1097_54770.html