mercredi 3 avril 2013

Secteur bancaire marocain en 2012 Des réalisations qui défient la conjoncture

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2013/4/3/des-realisations-qui-defient-la-conjoncture_209129.html#.UVdCrTfuqPA

Les banques marocaines ont enregistré en 2012 des performances substantielles malgré une conjoncture difficile marquée par une pénurie de liquidité, selon une étude de la division Analyses et recherches relevant de la banque d'investissement Upline Group.
“En dépit d'un contexte économique défavorable marqué par un assèchement de la liquidité bancaire et une dégradation de la qualité des engagements, les agrégats financiers de l'ensemble des banques ressortent en amélioration”, souligne l'étude de la filiale de la Banque populaire du Maroc.
Ainsi, le produit net bancaire (PNB) consolidé a atteint 9,3% à 44,4 milliards de dirhams (MMDH), boosté principalement par les performances de la Banque centrale populaire (BCP), Attijariwafa bank et BMCE Bank. Ces trois banques ont contribué au PNB respectivement à hauteur de 1,35 MMDH, 1,16 MMDH et 877,7 millions de dirhams (MDH), relève la même source.
22,5 MMDH

Le résultat brut d'exploitation a affiché aussi une croissance significative de 10,9% à 22,5 MMDH. La BCP a connu une hausse de 925,5 MDH, Attijariwafa bank 685,4 MDH et BMCE Bank 567,4 MDH.
Quant à la capacité bénéficiaire (capacité à réaliser des profits et revenus), elle a affiché une croissance de 3,4% en 2012, à près de 8,94 MMDH, tirée principalement par le CIH (+119 MDH), BMCE Bank (+73 MDH), la BCP (+50 MDH) et Attijariwafa bank (+42 MDH).
Faible distribution des dividendes
L'étude explique, dans ce cadre, que le CIH a réalisé une forte croissance de son résultat net part du groupe (+32,3% à 487,3 MDH), dopée par l'assainissement des anciens dossiers. La capacité bénéficiaire de BMCE Bank (+8,6% à 923,2 MDH) a, quant à elle, tiré profit du renforcement de la contribution des activités à l'international.
Par ailleurs, la masse des dividendes s'est appréciée de 14,3% à environ 4,3 MMDH, indique la même source. Elle note toutefois que le taux de distribution demeure faible dans le secteur bancaire étant donné des contraintes réglementaires exigeant des fonds propres en adéquation avec le niveau des engagements.
aufait avec MAP

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